Par contre, je sais pas trop pour qui je me prends à mettre mes titres en anglais en ce moment ptdr, avançons seulement ! 🙂

Hey Babes, j’espère que vous allez bien. Les billets se suivent, j’espère donc que vous avez lu le précédent et/ou que vous vous en souvenez 🙂 Bienvenue, installez-vous confortablement. Lisez, c’est gratuit !

J’apprends en décembre que mon papa est malade. Cela nous aura tenu en haleine plusieurs mois (jusque mi 2022 environ – il va mieux désormais). Je me rends compte qu’une fois que mon cerveau est fixé sur un stress qui le paralyse, difficile de faire autre chose. Donc forcément la pression au taf diminue, mais quand même.

Ma rupture co est signée, j’attends impatiemment la fin. Elle se fait alors que je suis à Abidjan pour l’anniversaire d’une copine. Je ne réalise pas trop. J’ai l’impression d’être en vacances et qu’à mon retour à Paris je vais reprendre le boulot, alors que non. Donc 2 ans et demi de vie dans une entreprise se terminent en queue de poisson, un simple Slack d’au revoir, pas de pot de départ, nada. Ma psy m’expliquera plus tard que c’est peut-être aussi cette fin qui m’a freinée pour passer rapidement à autre chose. Je devais faire la paix avec cette expérience pro et avec ma décision de partir.

Babi Babyyyyyy!

Puis je rentre à Paris. La fameuse, se fait insistante : « Et maintenant ?! »

Je me suis sentie encore plus seule ! En grandissant, j’ai toujours eu l’impression que tout le monde sait à peu près ce qu’iel veut faire dans la vie. Même moi, je crois que je l’ai su à un moment. Médecin, journaliste, assistante sociale … Ouais je suis balance (lol) je voulais tout faire ! Mais là, à force d’avoir été déconnectée de moi-même, de mes envies, de mes réelles compétences, je ne savais plus. Parce-que oui au-delà de mon entreprise, c’est le secteur en lui-même qui ne me faisait plus envie. Alors ? Que vais-je faire de ma vie ? Je voyais toustes ces coachs business 2.0 qui te proposent de t’accompagner à faire grandir ton business, mais je n’en voyais aucun.e qui proposait de t’aider déjà à trouver ce que t’aimerais/pourrais faire.

Mais c’est OK ! Oui, c’est OK (et sain, si on en ressent le besoin), à plus de 30 ans de re-questionner sa vie. Je ne sais pas si on trouve vraiment « LE » sens qu’on recherche quand on parle de donner du sens à sa vie. Ce que je sais, c’est qu’on peut essayer d’améliorer son quotidien. Sachant que nos choix d’aujourd’hui conditionnent nos situations futures, je pense que ça vaut le coup d’essayer : qu’est-ce qui dans mon quotidien actuellement me rend malheureux.se ? Ai-je le pouvoir de le changer ? Ai-je l’envie ?

Ma méthode, comme souvent, a été d’écrire. Poser les mots sur mes émotions, sur mes ressentis : il y avait de la peur (du futur proche et lointain), l’angoisse (surtout celle de ne pas savoir par où commencer), la solitude (le fait de ne pas pouvoir échanger avec une personne ayant traversé la même chose et/ou pouvoir échanger profondément dessus avec une personne qui ait une écoute active et qui soit de bon conseil, objectif), la fatigue physique et morale, le blues (de savoir ma famille loin), et donc de la tristesse. Je me suis dit que la 1ère étape, la plus efficace, serait sûrement de me reposer pour avoir les idées plus claires.

Oui ! Juste ne rien faire. C’était si dur. On vit dans cette société où la productivité est toujours au centre de tout, il faut toujours être entrain de faire dix mille trucs par peur parfois d’être considéré.e comme flemmard.e. Sauf que quand on prend une pause et qu’on s’arrête, on trouve difficilement la réponse à la question « je cours après quoi en fait ?! » On nous apprend si peu à ralentir. Je m’étais donnée 1 mois ! Un mois pour ne rien faire, pour laisser mon cerveau flâner, j’ai beaucoup dormi, et pourtant de base je ne suis pas une grosse dormeuse. Je m’en voulais, jusqu’à ce que je me souvienne que c’est juste un mécanisme physique, tu es fatigué.e tu te reposes en fait lol ! J’ai aussi beaucoup Netflix & Chill. Je me suis fait pas mal de solo time en terrasse. Petit à petit, j’y ai pris goût. J’ai arrêté de culpabiliser. J’ai commencé à aller mieux.

Ma méthode prévoyait également des étapes précises pour travailler ce manque de confiance. Ces étapes se résumaient assez simplement en actions ! Je m’étais promise de mettre en actions toutes (ou du moins le maximum de) ces choses qui me font du bien et que je ne faisais plus parce-que paralysée par le stress. J’étais persuadée qu’arriver à mettre cela en place me rendrait progressivement fière de moi et m’aiderait à me souvenir que  » I’m still that bitch! » J’ai alors repris mon visionboard, et je me suis souvenue. – Trouver une psy noire. Réfléchir concrètement à mon avenir pro. Ecrire sur ce que j’aime faire, ce que je sais faire, ce que j’ai envie de faire et ce qui paie. Me remettre à nager. Retrouver une routine de vie plus saine. Mieux manger. Mieux dormir. Me couper les cheveux. Faire le tri dans mes fringues. Faire le tri dans mon intérieur. Mieux gérer mes finances. Etc Etc Etc.

Pour certains points, la suite vous la connaissez. Quel bonheur mes séances de psy. Les cheveux courts, waouh si j’avais su je l’aurais fait plus tôt. Re-nager ? J’ai presque chialé de joie. Bref, je me sentais tellement mieux. Oh et dormir ? comme un bébé, bye bye les insomnies. Je suis encore dans cette période de réflexion et de ré-appropriation de mon moi, je n’ai pas encore totalement répondu à la fameuse question « et maintenant », et je vous raconterai plus de détails dans les billets suivants. Mais ce que cette période m’a déjà appris, c’est qu’en fait non je ne suis pas flemmarde, oui j’aime travailler, mais non, je ne souhaite pas me tuer à la tâche. Mon truc à moi c’est de kiffer la vie ! Voilà c’est dit. Et quand tu dis ça, on a l’impression que tu n’as pas envie de grandir, ou que tu prends tout à la légère, parce-que oui c’est bien connu, la vie n’a pas de nuances, c’est soit tout blanc soit tout noir, TCHIP !

Best Move de 2022′

Non moi ce que j’aime c’est la slow life. Courir partout, faire dix mille trucs pour (se) prouver qu’on gère et qu’on est une boss lady ? Très peu pour moi. J’ai d’ailleurs désormais en horreur ce terme qui ne veut finalement pas dire grand chose. Ce que je souhaite, c’est qu’on ré-invente les façons de travailler, en incluant plus de libertés, plus de place pour nos vies persos et un meilleur équilibre de vie, plus de place pour l’épanouissement personnel. Je suis persuadée que les gens travailleraient mieux, seraient plus heureux et moins malades parce-que oui on l’oublie, mais le stress rend malade, le stress tue ! C’est réel. Je trouve que la vie est déjà assez compliquée donc perso flemme d’en rajouter. Je n’ai plus peur de dire que mon truc à moi c’est la vibe, c’est de kiffer et de faire kiffer, de permettre aux gens, à mon niveau, de se sentir mieux dans leurs vies. J’espérais que la pandémie nous aurait toustes aidé à re-distribuer les cartes et à voir les priorités où elles sont mais bon … On dirait qu’on va devoir repasser, mais perso, à mon niveau, je vais faire le taf.

« You are a superstar for what you are, not for what you do » (Tu es une superstar pour ce que tu es, non pas pour ce que tu fais). J’ai envie de clore ce billet par cette phrase de Lizzo qui m’a interpellée tellement elle est juste ! (Si tu n’as pas encore regardé son show « Watch out for the Big Grrrls » sur Prime Video, cours-y, cette meuf c’est une ICON et une leadeure née). Bref, Être plutôt que faire, et pas uniquement faire au point d’oublier d’être (ou qui on est). N’oublions pas d’être. N’oublions pas qui nous sommes. YOU ARE ENOUGH ! Tu es assez, tu n’as aucun besoin de performer pour avoir de la valeur. A bientôt pour la suite Babes.

4 commentaires sur “Slow Down !

  1. Bonjour Dominique,

    J’adore lire tes billets. J’ai toujours hâte de découvrir le prochain billet 🤣🤣. On ressent que t’es une femme libre qui veut kiffer sa vie ( solo time, voyager, danser….) . J ‘apprécie ta vision des choses . Profite tout ce que je peux te dire .

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